United Nations Office on Drugs and Crime

International
Actor status: 
International organisations
Acronym: 
UNODC
Main organisation: 
United Nations
Contact person: 
Celso Coracini
Position: 
Crime Prevention and Criminal Justice Officer (celso.coracini[at]unodc.org)
Postal address: 

Vienna International Centre
P.O. Box 500
1400 Vienna
Austria

Country: 
AUSTRIA

The United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) is a global leader in the fight against illicit drug-related activities and international crime. Established in 1997,  UNODC operates in all regions of the world through an extensive network of field offices. UNODC is mandated to assist Member States in their struggle against illicit drugs, crime and terrorism.

The three pillars of the UNODC work programme are: 
- Field-based technical cooperation projects to enhance the capacity of Member States to counteract illicit drugs, crime and terrorism,
- Research and analytical work to increase knowledge and understanding of drugs and crime issues and expand the evidence base for policy and operational decisions and
- Normative work to assist States in the ratification and implementation of the relevant international treaties, the development of domestic legislation on drugs, crime and terrorism, and the provision of secretariat and substantive services to the treaty-based and governing bodies.

UNODC helps Governments react to the instability and insecurity caused by crimes like the illicit smuggling of drugs, weapons, natural resources, counterfeit goods and human beings between countries and continents. It also addresses emerging forms of crime, such as cybercrime, trafficking in cultural property and environmental crime.

Trafficking in cultural property

Increased recognition of the transnational criminal elements involved in the trafficking in cultural property brings to the fore the role of UNODC in increasing the crime prevention and criminal justice responses to this type of offence. UNODC has been mandated to convene the meetings of the intergovernmental expert group on protection against trafficking in cultural property, an open-ended group that has had, among its mandates, the finalization, in 2014, of theInternational Guidelines for Crime Prevention and Criminal Justice Responses with Respect to Trafficking in Cultural Property and Other Related Offences, as well as the ongoing discussions on the ways of making more effective the model treaty for the prevention of crimes that infringe on the cultural heritage of peoples in the form of movable property.

UNODC also works to harness the potential of the United Nations Convention against Transnational Organized Crimes to address serious crime relating to trafficking in cultural property when committed by organized criminal groups. Many of the provisions of the Convention are relevant to the transnational crime of trafficking in cultural property and, in turn, many of its provisions empower States parties to rally against transnational criminals to protect their common cultural heritage.  The international community has adopted various resolutions urging States parties to the Organized Crime Convention to establish trafficking in cultural property and related offences as serious crime, in order to use the Convention for broad cooperation in preventing and combating criminal offences against cultural property.

 

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L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) est un chef de file mondial dans la lutte contre les activités liées aux drogues illicites et la criminalité internationale. Créé en 1997, l’ONUDC est présent dans toutes les régions du monde grâce à son vaste réseau de bureaux régionaux. L’ONUDC est mandaté pour aider les Etats membres dans leur lutte contre les drogues illicites et le terrorisme.

Les trois piliers du programme de travail de l’ONUDC sont les suivants :

  • Projets de coopération technique sur le terrain pour renforcer la capacité des Etats membres à lutter contre les drogues illicites, la criminalité et le terrorisme,
  • Travail de recherche et d’analyse pour accroître les connaissances et la compréhension des problèmes de drogues et de criminalité, et élargir le socle de preuves pour les décisions stratégiques et opérationnelles,
  • Travail normatif pour aider les Etats à ratifier et à appliquer les traités internationaux pertinents, à élaborer une législation nationale relative aux drogues, à la criminalité et au terrorisme, et à fournir des prestations de services de secrétariat et de services fonctionnels aux organes conventionnels et aux organes directeurs.

L’ONUDC aide les gouvernements à réagir à l’instabilité et à l’insécurité engendrées par les crimes tels quel le trafic illicite de drogues, d’armes, de ressources naturelles, de contrefaçons et d’êtres humains entre les pays et les continents. Il s’attaque aussi à des formes émergentes de criminalité comme la cybercriminalité, le trafic de biens culturels et les délits environnementaux.

Le trafic de biens culturels

La reconnaissance accrue d’éléments criminels transnationaux impliqués dans le trafic de biens culturels met en avant le rôle de l’ONUDC dans le développement de réponses en matière de prévention des crimes et de justice pénale pour ce type d’infraction.

L’ONUDC a été mandaté pour organiser les réunions du Groupe d’experts intergouvernemental sur la protection contre le trafic de biens culturels, un groupe dont la composition n’est pas limitée, qui a notamment produit en 2014 les Principes directeurs internationaux sur les mesures de prévention du crime et de justice pénale relatives au trafic de biens culturels et aux autres infractions connexes. Un autre mandat est celui des discussions en cours sur les moyens de rendre plus efficace le Traité type pour la prévention des infractions visant les biens meubles qui font partie du patrimoine culturel des peuples. 

L’ONUDC s’efforce également d’exploiter le potentiel de la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, afin de lutter contre les crimes graves portant sur le trafic de biens culturels lorsqu’ils sont commis par des groupes criminels organisés. De nombreuses dispositions de la Conventions sont pertinentes en ce qui concerne le crime transnational de trafic de biens culturels et d’autres permettent aux Etats parties de se rallier à la lutte contre les criminels transnationaux pour protéger leur patrimoine culturel commun. La communauté internationale a adopté diverses résolutions qui exhortent les Etats parties de la Convention contre la criminalité organisée à reconnaître le trafic de biens culturels et les infractions connexes comme étant des crimes graves, afin d’utiliser la Convention dans un but de coopération élargie dans la prévention et la lutte des infractions pénales contre le patrimoine culturel.