Pour faire face à ces défis, l’ICOM, engagé depuis sa création dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, a développé de nouveaux outils de recueil d’informations et de sensibilisation en renfort des législations nationales et internationales existantes.
En cette fin d’année 2015, l’ICOM a publié deux outils phares dans son engagement continu dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels : La Liste rouge d’urgence des biens culturels libyens en péril, et l’ouvrage « Countering illicit traffic in cultural goods: the global challenge of protecting the world’s heritage ».
- LA LISTE ROUGE D'URGENCE DES BIENS CULTURELS LYBIENS EN PERIL
With two rival governments – one based in Tripoli and the other, recognised by the international community, in Tobrouk – the country is in a state of chaos. ISIS has moved from east to west, to Derna, Sirte and Sabratha. ICOM has been monitoring the situation at museums and sites since the beginning of the conflict in February 2011 and supported an in-country assessment in 2012.
The Emergency Red List of Libyan Cultural Objects at Risk was produced by ICOM with scientific support from Vincent Michel (Director of the French Archaeological Mission in Libya, Université de Poitiers) and a group of 12 other experts from Libya, the United States and a number of European countries. It identifies categories of objects at risk, including funerary sculptures and busts – particularly some female funerary busts typical of Cyrene – and objects from the Greek, Punic and Roman periods and the Islamic and Medieval eras, such as coins decorated with the famous silphium, a now-extinct ancient plant.
- LA PUBLICATION «COUNTERING ILLICIT TRAFFIC IN CULTURAL GOODS – THE GLOBAL CHALLENGE OF PROTECTING THE WORLD’S HERITAGE» (Contrer le trafic illicite des biens culturels : un défi pour la protection du patrimoine mondial)
Concluant trois années de travaux de l’Observatoire international du trafic illicite des biens culturels de l’ICOM, cette publication aborde le sujet avec le souci de l’exactitude et du parler vrai. Publié en anglais (accessible également en ligne), elle réunit les textes de 14 experts (archéologues, universitaires, conservateurs, juristes, journaliste) dans une approche transdisciplinaire et internationale.
Ce croisement de compétences et d’expériences permet d’aborder divers aspects du trafic illicite des biens culturels, de s’interroger sur la pertinence des instruments de lutte existants et d’ouvrir des pistes de réflexion pour l’avenir.