Parmi les nombreux thèmes qui viennent tout naturellement à l'esprit d'un participant au présent hommage collectif, il en est un qui parait combiner plusieurs jusitifications : le destinataire de ce volume n'est il pas un homme de cultures (au pluriel, bien sûr), citoyen de la Grèce, citoyen du monde et internationaliste, en même temps que, notamment, un artisant combien expérimenté de nombreuses conventions internationales ? Observateur lucide, sans illusions mais sans vain scepticisme, d'une société internationale en construction, il est mieux placé que quiconque, croyons-nous, pour apprécier les difficultés d'adoption d'une convention internationale telle que la Convention de Rome de l'UNIDROIT, du 24 juin 1995, sur les biens volés ou illicitement exportés. Aussi, Nicolas Valticos ne saurait-il s'étonner des résistances opposées par les nationalismes, les égoïsmes régionaux ou sectoriels, ou encore le conservatisme intellectuel, à toute tentative d'entraide internationale fondée, comme la tentative UNIDROIT, sur la prise de conscience des dangers communs - ici celui du pillage croissant des biens culturels - et de la nécessité d'une solidarité accrue sur le plan mondial.